Recent Posts

30 août 2010

Miral

Le film de la rentrée à ne pas rater !
Sortie en salles le 15 septembre 2010



Avec Books & Curiosity gagnez peut être une place de cinéma pour Miral ou le roman éponyme de Rula Jebreal ! Répondez vite à ces trois questions par e-mail et n'oubliez pas de préciser votre adresse postale ainsi que votre adresse e-mail ! Les gagnants seront tirés au sort le 15 septembre et informés par e-mail.

Question n°1:
Quel est le nom du réalisateur du film ?

Question n°2 :
Qui a écrit le scénario du film ?

Question n°3 :
Quel est le métier de Rula Jebreal ?

Bonne chance à tous !

23 août 2010

Ce que je sais de Vera Candida


Grand Prix des Lectrices de ELLE 2010, catégorie Roman, je ne pouvais pas résister à la tentation de me plonger dans ce roman.

Trois générations de femmes se croisent dans cette histoire, mélange incroyable de trois destinées singulières. Rose Bustamente, Violette, Vera Candida, des prénoms incroyables qui ne peuvent que recéler des vies foisonnantes et des personnalités pleines de caractère. Les trois femmes sont nées à Vatapuna, une petite île sur laquelle le temps n’a que peu d’emprise. Vera Candida sait qu’elle doit partir afin de briser le sort qui semble s’être abattu sur les femmes de sa lignée. À seulement quinze ans, enceinte contre son gré, elle prend son destin en main et s’enfuit de l’île pour rejoindre le continent et démarrer une autre vie.

Ce roman s’inspire directement des contes. De l’amour, de la tristesse, des personnages hauts en couleur, avec de fortes caractéristiques, des traits de caractère marqués et la création d’un monde qui n’existe pas (Vatapuna et la ville de Lahomeria).

J’ai aussi été enchantée par le style de Véronique Ovaldé. Une écriture simple et enchanteresse qui met à jour de multiples émotions sans tout à fait les dévoiler.

19 août 2010

2 ans


Et voici deux ans que mon blog a vu le jour ! Cette nouvelle année m'a encore apporté plein de belles choses : des rencontres, des coups de coeur littéraires mais surtout... surtout, le Grand Prix des Lectrices de ELLE 2011. C'est donc avec une grande curiosité que j'entame cette troisième année. Merci à tous mes lecteurs, qu'ils soient fidèles ou de passage. Ce blog, il est pour vous !

18 août 2010

Le goût des pépins de pomme


Un roman délicieux, qui se savoure.

Iris vient d’hériter de la maison de sa grand-mère Bertha. Les quelques jours suivant la succession, Iris se ballade dans la maison et ses environs. Pièce par pièce, elle se réapproprie l’histoire de sa famille. De multiples souvenirs refont surfaces. Les voisins des environs vont également l’accompagner dans ce retour vers le passé, lui dévoilant certaines pièces manquantes du puzzle.

Katharina Hagena nous enchante grâce à cet univers emprunt de poésie, de mélancolie et au bon goût de pomme. On se sent bien avec Iris, le temps est comme suspendu.

Le bandeau présent sur le livre va achever de vous convaincre d'acheter cette petite merveille :

« Voici un pur chef-d’œuvre. » Jean-Louis Ezine, Le Nouvel Obs

« Katharina Hagena sait à merveille donner vie au souvenir. » Elvire Emptaz, Elle.

16 août 2010

Les disparues de Vancouver


Leurs vies ont été un calvaire, leurs morts un cauchemar. Elise Fontenaille, dans Les disparues de Vancouver, rend hommage à toutes ces femmes, et à soixante neuf de ces femmes plus précisément.

Une par une, ces femmes ont disparu. Peu de personnes s’en sont inquiétées. Leurs compagnes de trottoir bien sûr, quelques amis, de la famille qu’en elles en avaient encore. Difficile de dire si elles sont parties de leur propre chef pour fuir la misère de leur quotidien ou bien si elles ont réellement disparu. En quelques minutes, rayées de la carte. 10, 15, 25, 30, les disparitions s’enchaînent. La polémique enfle mais ne dépasse pas les frontières du quartier. Les policiers ne s’intéressent pas à ces jeunes femmes droguées, certains élus s’en réjouissent. Autant que le quartier se vide de certains de ces occupants.

Wayne, « sa drogue à lui c’était Sarah ». Lorsqu’elle disparaît, il s’en rend compte immédiatement. Il va tout faire pour la retrouver. Mise en disponibilité à son travail, création d’un site Internet pour recenser les disparues, lancer des appels à témoin et informer la population. Grâce à lui et à une poignée d’autres, le serial killer du Downtown Eastside sera écroué.

La reconstitution d’un drame bouleversant, d’une histoire sordide. Ce témoignage révèle non seulement l’horreur des crimes commis mais surtout l’indifférence dans laquelle vive ces femmes que la vie n’a pas épargné. L’assassinat d’une femme blanche, sœur d’un politique, mobilisera 70 policiers. Il faudra attendre que des dizaines et des dizaines de prostituées, pour la plupart d’origine indienne, disparaissent pour qu’un semblant d’enquête soit lancé.

Lu dans le cadre du Grand Prix des Lectrices de ELLE 2011.

10 août 2010

Rupture


Lucia May est chargée d’une enquête sur une fusillade dans un collège. Un drame, qui pour certains, se résume seulement à un fait divers. Trois élèves et un professeur ont été abattus. Le meurtrier, un jeune professeur, s’est ensuite donné la mort. Comment expliquer un tel geste ? Comment un professeur d’histoire peut-il se métamorphoser en monstre ? Et d’ailleurs, malgré cet acte de barbarie, est-il un monstre ? Au cours de son enquête, Lucia va lever le voile sur un quotidien de violence, de persécution et d’affaires étouffées. Lucia, à travers la parole de 15 témoignages, va mettre à jour une triste réalité : une escalade de la violence, des élèves persécutés, des professeurs harcelés, une hiérarchie qui ferme les yeux. Son enquête va au-delà du simple constat de la fusillade et de la mort de son auteur. Plus elle avance dans l’enquête plus elle est persuadée que tout est lié : l’agression d’un élève une semaine précédant la fusillade, le changement de statut que doit opérer le collège grâce à des fonds privés, le comportement du directeur avec ses professeurs. Malgré ces certitudes, le chef de Lucia lui ordonne de clore l’enquête. Les faits sont là, point. Mais Lucia n’en démord pas. À qui profite le silence ?
En parallèle, Simon Lelic nous dévoile le quotidien d’une femme flic entourée de mâles s’acharnant à prouver quotidiennement leur supériorité. Une jeune fille témoignant de la vie au collège dit à Lucia, que elle, en tant que femme flic, ne doit jamais se faire embêter. Lucia ne cille pas mais à ce moment là, de nombreuses pensées doivent venir se bousculer dans son esprit : les commentaires sexistes, les gestes déplacés, les regards appuyés, les intimidations, les insultes…

Rupture ne se lit pas comme un thriller mais comme le témoin d’une dérive. Celle d’une société marquée par la violence quotidienne, au sein même du système éducatif. Rupture met aussi l’accent sur deux sujets encore peu abordés : le harcèlement moral et physique que peuvent subir certains professeurs ainsi que la violence faite aux femmes dans des postes principalement occupés par des hommes.

Lu dans le cadre du Grand Prix des Lectrices de ELLE 2011.

3 août 2010

Les derniers jours de Stefan Zweig


Dans Les derniers jours de Stefan Zweig, Laurent Seksik nous replonge dans le début des années 40. À cette époque, l’Europe toute entière est rongée par le nazisme et l’antisémitisme. Stefan Zweig a fuit l’Autriche depuis 1936. Il est allé se réfugier en Angleterre. Ici, les juifs ne sont pas persécutés, leurs livres ne sont pas brûlés. Mais bientôt l’Angleterre déclare la guerre à l’Allemagne. Son Visa, obtenu il y a peu, se voit barré d’une mention « ennemi d’État ». La fuite continue. Accompagné de sa deuxième femme, Lotte, il accoste à New-York puis à Pétropolis au Brésil. Dans cette petite ville du Sud de l’Amérique, la vie promet d’être paisible. Et pourtant, Zweig est perdu dans les ténèbres. Lotte tente d’insuffler la vie dans leur nouveau refuge. Son amour éperdu pour l’écrivain et son dévouement total ne suffiront pas à faire sortir son mari de son tombeau. Stefan est hanté par le souvenir de ces amis ayant décidé de quitter ce monde, par les récits d’horreurs venus d’Europe, par les mauvaises nouvelles relayées par la radio et la presse. Être au bout du monde n’y fait rien.

Grâce à cette biographie romancée, l’auteur nous entraîne dans la psychologie de l’un des plus grands romanciers du XXème siècle, ce « chercheur d’âmes » comme en témoigne une fervente lectrice de l’auteur. Une psychologie complexe, qui révèle un grand humaniste. Un humaniste qui ne peut supporter de voir une partie du monde s’enfoncer dans l’horreur et la cruauté. Seksik reconstitue également d’une façon très juste les pensées de la femme de l'auteur ,cette âme en peine qui n’aura cessé de douter et de s’effacer face à la vie emblématique de son mari. Lotte est prête à suivre son mari dans la mort, car elle ne peut concevoir de vivre sans lui. Son amour profond n’aura pas suffit pour chasser l’ombre qui n’a cessé de s’étendre au-dessus de son mari jusqu’à l’engloutir. Une fin bouleversante qui m’a ému aux larmes.

Une fois commencé la lecture, on ne peut plus s’arrêter. Le lecteur est pris à son tour dans la tourmente de la guerre, et dans la tourmente d’une vie de fuite, sans échappatoire. Et l’on se dit qu’à présent, lire les romans de Stefan Zweig, ce n’est pas seulement se délecter d’une histoire de passion et de folie entre deux êtres, c’est aussi faire un pied de nez à l’histoire. Lire un auteur qui fut interdit de publication sous le IIIe Reich et surtout lui rendre hommage.

Lu dans le cadre du Grand Prix des Lectrices de ELLE 2011.

2 août 2010

Colis


J'ai reçu mon premier colis pour le Grand Prix des Lectrices de ELLE !

1 août 2010

L'homme qui voulait être heureux


Un professeur en vacances à Bali, poussé par la curiosité, se rend chez un guérisseur qui jouit d'une très grande réputation. Cette rencontre à la fin de ce son séjour va donner un éclairage nouveau sur sa vie et ses aspirations. Le constat est sans appel : cet homme est malheureux. Le sage va lui indiquer le chemin à parcourir pour se diriger vers le bonheur.

Je m'attendais à un véritable voyage initiatique au fin fond de la pensée humaine mais ce périple philosophique a été fortement perturbé par... le personnage principal ! Je me serai bien passé de ce personnage aussi naïf qu'agaçant. Le livre se construit principalement autour du dialogue échangé entre le vacancier à Bali et le guérisseur. Les répliques du jeune homme sont sans grand intérêt et n'apporte rien au texte. Pour garder toute la beauté de ce livre, il aurait fallu que le professeur ne soit qu'un outils pour lancer le guérisseur dans un long monologue, sans interruption.
Related Posts with Thumbnails