Recent Posts

28 déc. 2010

Margaux Motin dans ton sac

Pour bien débuter l'année 2011,
rien de tel que de se balader avec Margaux Motin dans son sac !

26 déc. 2010

La Parisienne

La Parisienne vue par Inès de la Fressange, c'est LE livre de fin d'année. La parisienne, tout un mythe. Une figure célèbre qui est incarnée à la perfection par Inès de la Fressange. Inès a donc décidé de réunir dans un guide pratique toutes ses astuces beauté, ses conseils mode et ses bonnes adresses. Vous en rêviez ? Inès l'a fait !
Un livre plein de malice et d'humour. Des dessins réalisés par Inès elle-même et la fille d'Inès en guise de mannequin. Cela ajoute une touche d'authenticité à cet incontournable guide. Un très bel objet aussi avec sa couverture en cuir et son marque-page intégré.
S'il vous manque encore un cadeau, ce doit être celui-ci !

27 nov. 2010

La maison d'à côté


Un délice. Je me suis délectée de cette lecture. Un polar passionnant qui nous tiens en haleine jusqu’à la dernière page. Près de 500 pages de suspense, d’intrigue et même d’humour. Une fois se livre ouvert, vous ne pourrez le refermer que lorsque que vous l’aurez terminé. Le commandant Warren, plus communément appelé D.D. sait mener une enquête au pied levé. Lorsque l’un de ces collègues l’a contacte pour lui faire état de la disparition d’une femme blanche, jeune et jolie dans un quartier de banlieue huppé, D.D. sait que la police doit tout faire pour retrouver cette femme avant que les médias ne s’emparent de l'affaire. Le mari, à présent seul avec sa petite fille de 4 ans, ne sait pas ce qui a bien pu arriver à sa femme qui a disparu dans la nuit, sans laisser de traces. Une enquête passionnante de bout en bout ! Un polar écrit avec brio ! Je ne peux pas vous en dire plus.
J’ai hâte de me plonger dans les deux autres policiers déjà publiés par Lisa Gardner.

Lu dans le cadre du Grand Prix des Lectrices de ELLE 2011.

22 nov. 2010

L'Hypnotiseur


Dans la lignée des polars nordiques qui ont envahis la scène littéraire ces dernières années, Larks Kepler met en scène un enquêteur, Joona Linna, policier chevronné qui a du métier et surtout du flair ! Joona sait qu’il a toujours raison et aime se l’entendre dire.

Pour le besoin d’une enquête, Joona décide de faire appel au service d’un expert de l’hypnose, Erik Maria Bark. Spécialisé dans le traitement des traumatismes profonds, ce docteur a mené des années de recherche sur le traitement de ces traumatismes par l’hypnose profonde. Une recherche dans laquelle Erik s’est beaucoup investi et qui a mis en péril sa carrière et même sa vie de famille suite à un drame survenu dans un de ces groupes de travail. Après cet événement tragique, Erik s’était promis de ne plus jamais avoir recours à l’hypnose jusqu’à ce que l’inspecteur ne le contacte pour cette affaire.

Un jeune homme, sa mère et sa sœur ont été retrouvés baignant dans une marre de sang dans leur salon après que des centaines de coups de couteau leur ont été infligé. Une scène d’une violence insoutenable. Josef, le jeune garçon, a survécu à ses blessures. Mais pour combien de temps ? Entre la vie et la mort, il pourrait détenir des informations cruciales afin d’identifier le meurtrier et peut être sauver sa grande sœur, qui n’était pas présente au moment des faits. Si le tueur s’en est pris à toute la famille, il doit sûrement être aux trousses du dernier membre de cette famille...

Un policier très agréable à lire ! Comme dans de nombreux polars, l'intrigue du présent va se mêler au rappel des faits quelques années plus tôt. Dans quelle mesure vos actes passés peuvent avoir une incidence sur vos actes présents ? En fouillant son passé, Erik va peu à peu lever le voile sur l'origine du mal... Une lecture que je recommande. J'ai aperçu en passant devant quelques librairies que ce polar était souvent leur coup de coeur du moment.

Lu dans le cadre du Grand Prix des Lectrices de ELLE 2011.

12 nov. 2010


Élisez votre blog littéraire préféré à l'occasion du Grand Prix des blogueuses ELLE 2010 ! 10 blogs ont été sélectionnés par la rédaction, à vous de les départager ! Pour voter, cliquez ici.

11 nov. 2010

Six mois, six jours

Grande déception pour ce livre qui a jouit d'une très bonne critique ainsi que d'une nomination au Prix Goncourt 2010. Dans ce roman, Karine Tuil s'est emparée d'un fait divers qui secoua l'Allemagne : la fille de la famille la plus riche et la plus puissante du pays, Juliana Kant, a été piégé et mise à nue (littéralement) par un jeune homme mal attentionné.
L'histoire est comté par le majordome et fidèle servant de la famille, qui a été renvoyé depuis l'affaire. Plein d'amertumes et de frustrations, ce vieil homme raconte comment s'est fait piéger Juliana. Pour la première fois, Juliana a voulu croire au bonheur, elle a lâché prise. Elle n'a rien vu venir. Pourquoi elle ? Pour sa richesse ? Ne serait-ce pas plutôt à cause du passé tristement célèbre de sa famille ? La famille Kant ayant profité de la main d'oeuvre affaiblit et gratuite des camps de concentration durant la Seconde Guerre mondiale. Une affaire pleine de rebondissements qui passionna l'Allemagne.
Un tel drame méritait une analyse poussée des sentiments des protagonistes et surtout de Juliana et de son amant ursupateur. Mais Karine Tuil a fait le pari de raconter cette histoire d'un point de vue externe . Dommage.

Lu dans le cadre du Grand Prix des Lectrices de ELLE.

8 nov. 2010

Prix Goncourt 2010

Enfin ! La troisième nomination était la bonne. Michel Houellebecq remporte le Prix Goncourt 2010 pour son roman La carte et le territoire (Flammarion).

Prix Renaudot 2010

Virginie Despentes se voit décerner le Prix Renaudot 2010 pour son roman Apocalypse bébé (Grasset). Ne vous creusez plus la tête pour savoir quel livre vous allez pouvoir offrir à Noël ! Le Prix Renaudot permet aux romans primés d'atteindre en moyenne des ventes à hauteur de 400 000 exemplaires d'après une étude récente.

20 oct. 2010

La théorie de la contorsion

Dans cette deuxième bande dessinée parue chez Marabout on retrouve le style sans concession de Margaux Motin. De l’humour, du caractère, un sens pointu des tendances modesques, et surtout son franc-parler. Son mec, sa mère, sa fille, ses copines et le shopping, tout y est. Ca se lit d’une traite et à la fin de la lecture on a envie de dire « Encore ! »

14 oct. 2010

Nos étoiles ont filé

À travers des lettres adressées à ses deux petites filles, Anne-Marie Revol pose des mots sur l’innommable : la perte de ces deux princesse Pénélope et Paloma, dans un incendie. Comment continuer à vivre après pareil drame ? Jour après jour, lettre après lettre, cette mère nous livre un témoignage poignant. Que dire sur ce livre sinon qu’il est bouleversant. Tout dans ces pages transpirent l’amour : l’amour infini qu’elle porte à ses filles, à son mari et àses proches. Son combat pour la vie, aussi. Cette chienne de vie à laquelle elle arrive pourtant à s’accrocher. Avec simplicité, Anne-Marie Revol parle du deuil, du soutien de ces proches, des gaffes faites par des connaissances ou encore de la réaction de crainte, voir de panique que peut susciter ce drame chez certains. De la boulangère à ses amis, en passant par ses collègues, les lettres retracent tous ces instants qui la confrontent perpétuellement à son deuil, sa nouvelle histoire. Rien n’a été écarté dans ce livre. La souffrance, la peur, la nostalgie, l’humour, le grotesque. Tout y est. La vie en somme.

Grâce à ce livre, Pénélope et Paloma continuent d’exister, à travers le cœur de ceux qui les ont aimés et connus bien sûr mais aussi à travers les pensées de milliers le lecteur qui tomberont sur le récit de ces deux petites étoiles filantes.

Lu dans le cadre du Grand Prix des Lectrices de ELLE.

2 oct. 2010

Je l'ai !!!

28 sept. 2010

La moitié du ciel


Un livre qui devrait faire partie de toutes les bibliothèques. Un livre incontournable qui nous ouvre les yeux sur une réalité que nous connaissons mais si mal. La moitié du ciel a été écrit dans le but de secouer les consciences et d’endiguer un fléau qui n’a cessé de prendre de l’ampleur : l’oppression et les violentes faites aux femmes dans le monde. La traite sexuelle, l’esclavage, la mortalité maternelle, l’excision, le viol et la liste est encore longue.

Ce livre est bouleversant parce qu’il donne la parole à des femmes qui ont vécues des atrocités mais qui se sont relevées. En parcourant le globe à l’écoute de ces femmes, Nicholas D. Kristof et Sheryl WuDuun ont récolté des données et des témoignages précieux. Ce livre nous aide à nous immerger dans d’autres réalités et à prendre conscience de destins tragiques mais également de l’action quotidienne que mènent certaines ONG pour aider ces femmes.

En refermant ce livre, on ne peut que se demander à notre tour, comment nous pouvons aider ces femmes ? Quels sont les moyens, le temps et les compétences dont nous disposons pour nous aussi participer à l’un des défis humanitaires le plus important du XXIe siècle ?Ce qu’il est important de garder à l’esprit, c’est que les auteurs veulent nous délivrer un message d’espoir. Il suffit parfois de peu de moyen pour aider ces femmes. Pour le savoir, je vous invite à lire ce livre.

27 sept. 2010

Les femmes du braconnier


De nombreux romans retracent la vie amoureuse de deux êtres, qu’ils soient des personnages célèbres ou d’illustres inconnus. Le récit de ces vies amoureuses peut être passionné, paisible ou tumultueux. J’avais déjà lu nombre de ces romans mais rien ne me préparait à la lecture de celui-ci. L’écriture enchanteresse de Claude Pujade-Renaud se met au service de l’histoire de Sylvia Plath et Ted Hugues, deux poètes qui ne cessèrent de s’aimer. Une histoire hors du commun qui débutera dans une tension sexuelle extrême et s’achèvera dans la plus grande des douleurs. L’amour, lui, sera toujours présent, même après la disparition de Sylvia.

Ce livre est fascinant car il brouille les frontières entre l’homme et l’animal. Chaque phrase de l’auteur vient nourrir le mythe de ce couple qui se nourrissait de mots. Sylvia et Ted noircirent des pages entières de leurs poèmes bestiaux et parfois violents. La poésie comme exécutoire. Sylvia se raccrochera à l’écriture quand Ted, se sentant pris au piège dans leur vie familiale, suivra son instinct de bête sauvage et rejoindra la couche d’une autre femme. Cette autre femme qui ne cessera de se mesurer à Sylvia, à sa force créatrice mais aussi dévastatrice.

Un roman d’une grande beauté. Une lecture captivante et enivrante.

Lu dans le cadre du Grand Prix des Lectrices de ELLE 2011.

15 sept. 2010


Il ne vous reste plus qu'un jour pour peut-être gagner une place de cinéma pour le film événement Miral ou un exemplaire du roman éponyme !
Pour participer au tirage sort, répondez aux questions suivantes et envoyez vos réponses ainsi que votre adresse postale à l'adresse : mllecurieuse@gmail.com

Question n°1:
Quel est le nom du réalisateur du film ?

Question n°2 :
Qui a écrit le scénario du film ?

Question n°3 :
Quel est le métier de Rula Jebreal ?


5 sept. 2010

Firmin

Firmin est un rat. Un rat qui est tombé dans la marmite quand il était petit. Mais pas n'importe quel marmite. Pas une marmite pleine de potion magique mais plutôt pleine de livres. Firmin a vu le jour dans le sous-sol d'une librairie. Chétif, peu enclin à se bagarrer pour obtenir ce qu'il voulait, il n'arrive pas à s'imposer face à ces nombreux frères et soeurs pour lui aussi obtenir une tétée. Il se tourne alors vers les livres. La faim le pousse à grignoter des pages entières de romans en tout genre. Très vite, notre petit rat c'est reconnaître grâce au goût d'un livre si celui-ci est un chef d'oeuvre ou un livre ancien. Firmin se nourrit littéralement de mots. Avec la sagesse de l'âge, sa passion, dévorante, va bientôt se transformer en une douce passion. Firmin va arrêter de croquer des mots des mots, il va les lire. Ces innombrables lectures vont apporter à notre rat des bibliothèques une grande connaissance et un regard plus critique sur la vie des rats et des hommes.
J'ai dans l'ensemble beaucoup apprécié cette lecture. Le fil rouge de l'histoire est intéressant. J'ai aimé suivre les petites aventures du rat Firmin et de le voir évoluer dans cet univers à part qu'est une librairie. Il y a toutefois pas mal de longueurs. Et j'ai parfois eu l'impression de relire des passages. Il y a donc certaines redondances.

30 août 2010

Miral

Le film de la rentrée à ne pas rater !
Sortie en salles le 15 septembre 2010



Avec Books & Curiosity gagnez peut être une place de cinéma pour Miral ou le roman éponyme de Rula Jebreal ! Répondez vite à ces trois questions par e-mail et n'oubliez pas de préciser votre adresse postale ainsi que votre adresse e-mail ! Les gagnants seront tirés au sort le 15 septembre et informés par e-mail.

Question n°1:
Quel est le nom du réalisateur du film ?

Question n°2 :
Qui a écrit le scénario du film ?

Question n°3 :
Quel est le métier de Rula Jebreal ?

Bonne chance à tous !

23 août 2010

Ce que je sais de Vera Candida


Grand Prix des Lectrices de ELLE 2010, catégorie Roman, je ne pouvais pas résister à la tentation de me plonger dans ce roman.

Trois générations de femmes se croisent dans cette histoire, mélange incroyable de trois destinées singulières. Rose Bustamente, Violette, Vera Candida, des prénoms incroyables qui ne peuvent que recéler des vies foisonnantes et des personnalités pleines de caractère. Les trois femmes sont nées à Vatapuna, une petite île sur laquelle le temps n’a que peu d’emprise. Vera Candida sait qu’elle doit partir afin de briser le sort qui semble s’être abattu sur les femmes de sa lignée. À seulement quinze ans, enceinte contre son gré, elle prend son destin en main et s’enfuit de l’île pour rejoindre le continent et démarrer une autre vie.

Ce roman s’inspire directement des contes. De l’amour, de la tristesse, des personnages hauts en couleur, avec de fortes caractéristiques, des traits de caractère marqués et la création d’un monde qui n’existe pas (Vatapuna et la ville de Lahomeria).

J’ai aussi été enchantée par le style de Véronique Ovaldé. Une écriture simple et enchanteresse qui met à jour de multiples émotions sans tout à fait les dévoiler.

19 août 2010

2 ans


Et voici deux ans que mon blog a vu le jour ! Cette nouvelle année m'a encore apporté plein de belles choses : des rencontres, des coups de coeur littéraires mais surtout... surtout, le Grand Prix des Lectrices de ELLE 2011. C'est donc avec une grande curiosité que j'entame cette troisième année. Merci à tous mes lecteurs, qu'ils soient fidèles ou de passage. Ce blog, il est pour vous !

18 août 2010

Le goût des pépins de pomme


Un roman délicieux, qui se savoure.

Iris vient d’hériter de la maison de sa grand-mère Bertha. Les quelques jours suivant la succession, Iris se ballade dans la maison et ses environs. Pièce par pièce, elle se réapproprie l’histoire de sa famille. De multiples souvenirs refont surfaces. Les voisins des environs vont également l’accompagner dans ce retour vers le passé, lui dévoilant certaines pièces manquantes du puzzle.

Katharina Hagena nous enchante grâce à cet univers emprunt de poésie, de mélancolie et au bon goût de pomme. On se sent bien avec Iris, le temps est comme suspendu.

Le bandeau présent sur le livre va achever de vous convaincre d'acheter cette petite merveille :

« Voici un pur chef-d’œuvre. » Jean-Louis Ezine, Le Nouvel Obs

« Katharina Hagena sait à merveille donner vie au souvenir. » Elvire Emptaz, Elle.

16 août 2010

Les disparues de Vancouver


Leurs vies ont été un calvaire, leurs morts un cauchemar. Elise Fontenaille, dans Les disparues de Vancouver, rend hommage à toutes ces femmes, et à soixante neuf de ces femmes plus précisément.

Une par une, ces femmes ont disparu. Peu de personnes s’en sont inquiétées. Leurs compagnes de trottoir bien sûr, quelques amis, de la famille qu’en elles en avaient encore. Difficile de dire si elles sont parties de leur propre chef pour fuir la misère de leur quotidien ou bien si elles ont réellement disparu. En quelques minutes, rayées de la carte. 10, 15, 25, 30, les disparitions s’enchaînent. La polémique enfle mais ne dépasse pas les frontières du quartier. Les policiers ne s’intéressent pas à ces jeunes femmes droguées, certains élus s’en réjouissent. Autant que le quartier se vide de certains de ces occupants.

Wayne, « sa drogue à lui c’était Sarah ». Lorsqu’elle disparaît, il s’en rend compte immédiatement. Il va tout faire pour la retrouver. Mise en disponibilité à son travail, création d’un site Internet pour recenser les disparues, lancer des appels à témoin et informer la population. Grâce à lui et à une poignée d’autres, le serial killer du Downtown Eastside sera écroué.

La reconstitution d’un drame bouleversant, d’une histoire sordide. Ce témoignage révèle non seulement l’horreur des crimes commis mais surtout l’indifférence dans laquelle vive ces femmes que la vie n’a pas épargné. L’assassinat d’une femme blanche, sœur d’un politique, mobilisera 70 policiers. Il faudra attendre que des dizaines et des dizaines de prostituées, pour la plupart d’origine indienne, disparaissent pour qu’un semblant d’enquête soit lancé.

Lu dans le cadre du Grand Prix des Lectrices de ELLE 2011.

10 août 2010

Rupture


Lucia May est chargée d’une enquête sur une fusillade dans un collège. Un drame, qui pour certains, se résume seulement à un fait divers. Trois élèves et un professeur ont été abattus. Le meurtrier, un jeune professeur, s’est ensuite donné la mort. Comment expliquer un tel geste ? Comment un professeur d’histoire peut-il se métamorphoser en monstre ? Et d’ailleurs, malgré cet acte de barbarie, est-il un monstre ? Au cours de son enquête, Lucia va lever le voile sur un quotidien de violence, de persécution et d’affaires étouffées. Lucia, à travers la parole de 15 témoignages, va mettre à jour une triste réalité : une escalade de la violence, des élèves persécutés, des professeurs harcelés, une hiérarchie qui ferme les yeux. Son enquête va au-delà du simple constat de la fusillade et de la mort de son auteur. Plus elle avance dans l’enquête plus elle est persuadée que tout est lié : l’agression d’un élève une semaine précédant la fusillade, le changement de statut que doit opérer le collège grâce à des fonds privés, le comportement du directeur avec ses professeurs. Malgré ces certitudes, le chef de Lucia lui ordonne de clore l’enquête. Les faits sont là, point. Mais Lucia n’en démord pas. À qui profite le silence ?
En parallèle, Simon Lelic nous dévoile le quotidien d’une femme flic entourée de mâles s’acharnant à prouver quotidiennement leur supériorité. Une jeune fille témoignant de la vie au collège dit à Lucia, que elle, en tant que femme flic, ne doit jamais se faire embêter. Lucia ne cille pas mais à ce moment là, de nombreuses pensées doivent venir se bousculer dans son esprit : les commentaires sexistes, les gestes déplacés, les regards appuyés, les intimidations, les insultes…

Rupture ne se lit pas comme un thriller mais comme le témoin d’une dérive. Celle d’une société marquée par la violence quotidienne, au sein même du système éducatif. Rupture met aussi l’accent sur deux sujets encore peu abordés : le harcèlement moral et physique que peuvent subir certains professeurs ainsi que la violence faite aux femmes dans des postes principalement occupés par des hommes.

Lu dans le cadre du Grand Prix des Lectrices de ELLE 2011.

3 août 2010

Les derniers jours de Stefan Zweig


Dans Les derniers jours de Stefan Zweig, Laurent Seksik nous replonge dans le début des années 40. À cette époque, l’Europe toute entière est rongée par le nazisme et l’antisémitisme. Stefan Zweig a fuit l’Autriche depuis 1936. Il est allé se réfugier en Angleterre. Ici, les juifs ne sont pas persécutés, leurs livres ne sont pas brûlés. Mais bientôt l’Angleterre déclare la guerre à l’Allemagne. Son Visa, obtenu il y a peu, se voit barré d’une mention « ennemi d’État ». La fuite continue. Accompagné de sa deuxième femme, Lotte, il accoste à New-York puis à Pétropolis au Brésil. Dans cette petite ville du Sud de l’Amérique, la vie promet d’être paisible. Et pourtant, Zweig est perdu dans les ténèbres. Lotte tente d’insuffler la vie dans leur nouveau refuge. Son amour éperdu pour l’écrivain et son dévouement total ne suffiront pas à faire sortir son mari de son tombeau. Stefan est hanté par le souvenir de ces amis ayant décidé de quitter ce monde, par les récits d’horreurs venus d’Europe, par les mauvaises nouvelles relayées par la radio et la presse. Être au bout du monde n’y fait rien.

Grâce à cette biographie romancée, l’auteur nous entraîne dans la psychologie de l’un des plus grands romanciers du XXème siècle, ce « chercheur d’âmes » comme en témoigne une fervente lectrice de l’auteur. Une psychologie complexe, qui révèle un grand humaniste. Un humaniste qui ne peut supporter de voir une partie du monde s’enfoncer dans l’horreur et la cruauté. Seksik reconstitue également d’une façon très juste les pensées de la femme de l'auteur ,cette âme en peine qui n’aura cessé de douter et de s’effacer face à la vie emblématique de son mari. Lotte est prête à suivre son mari dans la mort, car elle ne peut concevoir de vivre sans lui. Son amour profond n’aura pas suffit pour chasser l’ombre qui n’a cessé de s’étendre au-dessus de son mari jusqu’à l’engloutir. Une fin bouleversante qui m’a ému aux larmes.

Une fois commencé la lecture, on ne peut plus s’arrêter. Le lecteur est pris à son tour dans la tourmente de la guerre, et dans la tourmente d’une vie de fuite, sans échappatoire. Et l’on se dit qu’à présent, lire les romans de Stefan Zweig, ce n’est pas seulement se délecter d’une histoire de passion et de folie entre deux êtres, c’est aussi faire un pied de nez à l’histoire. Lire un auteur qui fut interdit de publication sous le IIIe Reich et surtout lui rendre hommage.

Lu dans le cadre du Grand Prix des Lectrices de ELLE 2011.

2 août 2010

Colis


J'ai reçu mon premier colis pour le Grand Prix des Lectrices de ELLE !

1 août 2010

L'homme qui voulait être heureux


Un professeur en vacances à Bali, poussé par la curiosité, se rend chez un guérisseur qui jouit d'une très grande réputation. Cette rencontre à la fin de ce son séjour va donner un éclairage nouveau sur sa vie et ses aspirations. Le constat est sans appel : cet homme est malheureux. Le sage va lui indiquer le chemin à parcourir pour se diriger vers le bonheur.

Je m'attendais à un véritable voyage initiatique au fin fond de la pensée humaine mais ce périple philosophique a été fortement perturbé par... le personnage principal ! Je me serai bien passé de ce personnage aussi naïf qu'agaçant. Le livre se construit principalement autour du dialogue échangé entre le vacancier à Bali et le guérisseur. Les répliques du jeune homme sont sans grand intérêt et n'apporte rien au texte. Pour garder toute la beauté de ce livre, il aurait fallu que le professeur ne soit qu'un outils pour lancer le guérisseur dans un long monologue, sans interruption.

30 juil. 2010

Et vous, quel sort réservez-vous aux livres qui ne vous ont pas plu ?

The Diary of a Disappointed Book from Studiocanoe on Vimeo.

27 juil. 2010

L'oiseau de mauvais augure


Quelle est donc cette nouvelle intrigue policière ? Le décor est toujours planté à Fjallbacka dans le petit port de pêche suédois. Patrick, policier, doit cette fois faire à face à l'installation d'une émission de télé-réalité dans la petite ville. L'équipe du commissariat est donc mobilisé pour assurer la sécurité des participants. En parallèle de cette forte activité, une femme va être retrouvée morte à son volant. La cause ? L'alcool. Le problème ? Cette femme ne buvait pas une goûte d'alcool, ces proches sont formels. Une enquête va donc démarrer pour résoudre ce meurtre. L'enquête va bientôt révéler qu'il n'y a pas eu un meurtre mais plusieurs... Et là badaboom, une participante au jeu de télé-réalité se fait également assasiner. Patrick, avec l'aide précieuse de Martin et de ses autres collègues du comissariat, va donc une fois de plus mettre toute son énergie pour retrouver les meurtriers.

Je dois dire que pour ce dernier opus, le charme de Camilla Läckberg n'a pas fonctionné. Je trouve que le suspense a mis du temps à s'installer et que la partie de l'histoire relatant l'émission de télé-réalité n'a rien apporté au roman.
Mais Camilla est forte, la fin du livre a piqué ma curiosité, et j'ai déjà envie de lire le prochain roman qui va mettre Ericka (la femme de Patrick) sur les traces de son passé familial.
Bilan de mes lectures : mes romans préférés sont donc le n°2 et le n° 3, Le Prédicateur et Le tailleur de pierre.

18 juil. 2010

Le tailleur de pierre


Camilla je t'aime ! Merci pour ces délicieuses lectures. J'ai tout simplement adoré Le tailleur de pierre, le numéro trois de la saga mettant en scène le couple Erica - Patrik. Quelques bonnes raisons de le lire :
- Pour retrouver Erica et Patrik ! Erica vient d'accoucher, et elle découvre que le baby-blues, c'est une bien tendre expression en comparaison de ce qu'elle ressent... Inutile de préciser qu'avec un meurtre sur le dos Patrik ne peut pas autant s'impliquer dans le vie de famille qu'il le souhaiterait.
- Parce que comme à son habitude, l'auteure arrive à créer une intrigue palpipante au sein même de la petite communauté de Fjällbacka. Le passé est toujours inextricablement lié au présent.
Je regrette juste qu'Erica, qui était le personnage central du premier tome, soit cantonnée au rôle de maman. J'aimerais bien la voir de nouveau si ce n'est au coeur de l'enquête, au moins avec un rôle d'assistante !
À venir L'oiseau de mauvais augure, je me replonge dedans !


1 juil. 2010

Cadavre exquis

Après Ma vie est tout à fait fascinante et Joséphine, Pénélope Bagieu se lance dans un récit de pure fiction. L'héroïne ne réflète plus seulement une nana des années 2000, elle devient le personnage principal d'une intrigue... littéraire. Comme toujours, j'ai adoré me retrouver plonger dans le monde de l'édition. Cela me rappelle une lecture que j'avais adoré, Au bon roman de Laurence Cossé. Pénélope dresse le portrait d'un monde de l'édition impitoyable où tout est permis pour tirer à la hausse les ventes d'un auteur. Encore une fois, bravo Pénélope ! J'attends avec impatience ta nouvelle BD.

28 juin 2010

J'aurais adoré être ethnologue...

Grâce au bon conseil de Valérie, j'ai eu le plaisir de découvrir Margaux Motin. Une BD pour fille toujours, mais avec plus de caractère, plus de pages et surtout plus cru. Sans détour, Margaux parle de sexe, de maternité, de fringues et de lendemains de cuite. Avant de vous lancer dans cette BD sachez qu'il ne faut pas craindre les gros mots, il y en a à la pelle. Mais finalement, on aime, cela ne fait qu'ajouter une petite touche d'authenticité. Une bonne idée de cadeau pour vos copines !

27 juin 2010

Amok suivi de Lettre d'une inconnue

Un recueil de nouvelles autour du thème de la passion. Une passion qui peut être dévastatrice, déclencher des sentiments incontrôlables, des comportements irrationnels. Une passion qui se rapproche dangereusement de la folie dans Amok ou bien la passion silencieuse d'une femme dans Lettre d'une inconnue. Toute la grandeur de Stefan Zweig est là, dans ces textes. L'écrivain allemand n'a pas son pareil pour dérouler des sentiments pourtant complexes. Une lecture très captivante et troublante. En dévoilant la passion qui animent ses personnages, Stefan Zweig les met à nu.

24 juin 2010

Ma vie est tout à fait fascinante

Encore mieux que Joséphine ! Avec la première BD j'ai souri, là j'ai carrément rigolé. J'adore, I like, je vote pour, c'est génial. Je ne serais jamais plus la même après avoir mis un pied dans le monde de la bande-dessinée ! Abreuvez moi de conseil lecture BD ! Merci les filles ! Une seule question trotte dans ma tête... Pourquoi je ne m'y suis pas mise plutôt ? Peut être que le monde de la bande-dessinée était jusque là masculin (et misogyne) et que l'évolution de la société aidant, bim bam boum, des dessinatrices ont fait une entrée fracassante dans ce monde ces dernières années. Phénomène de mode ? Nouvelle tendance ? À vous de me le dire.

23 juin 2010

Joséphine

Depuis le temps ! Je me suis enfin mise à la bande-dessinée pour fille. Un vrai plaisir ! Je suis fan, archi-fan de Joséphine, l'héroïne de Pénélope Bagieu. Une bande-dessinée bourrée d'humour qui a égayé mon trajet en métro, j'ai souri tout le long ! Vu que la crise est le sujet 2010, je déclare les bandes-dessinées de cette dessinatrice remède anti-morosité !

20 juin 2010

La Reine des lectrices

J'avais aperçu ce livre sur un bon nombre de blogs avec une appréciation très positive. Il faut dire que la trame de ce roman est plutôt original : la Reine du Commonwealth se prenant d'amour pour les livres, allant jusqu'à délaisser un temps soit peu ses fonctions officielles. Ma curiosité était piquée. Je dois avouer que j'ai été un peu déçu par ma lecture. Une lecture certes charmante mais pas très dépaysante. Je m'attendais à plus d'intrigue, de consistance, de matière. Une histoire plein de potentiel qui aurait pu constituer un livre plus charnu, plus alimenté. La Reine des lectrices est à lire comme une nouvelle : un texte court, peu de personnages et une chute en fin de récit. Amateur de ce genre littéraire, le dernier roman d'Alan Bennett est pour vous !

19 juin 2010

Un brillant avenir

Le roman de toute une vie. La vie d'Helen, née Elena dans la Roumanie des années 30 et à présent citoyenne américaine. Le chemin de fer d'un exil. Dans Un brillant avenir Catherine Cusset retrace la vie d'une femme en jonglant d'un chapitre à l'autre avec tour à tour la petite fille, l'épouse, la mère, la belle-mère et enfin la grand-mère. De multiples facettes qui mettent en exergue l'absence d'une dimension : celle de la femme. Helen a toujours été au service de quelqu'un : sa famille d'adoption, son mari, son fils, sa belle-fille. Sa vie n'a pas été facile, loin de là. Helen, au côté de son mari, a dû se battre pour quitter cette Roumanie corrompue, essayer de se faire une place en Israël et enfin reconstruire sa vie aux États-Unis. Mais Un brillant avenir c'est surtout l'angoisse d'une mère pour son fils unique. Pour lui, elle a toujours rêvé d'un brillant avenir, différent de sa propre destinée. Un avenir radieux, sans soucis matériel et en total liberté. The American Dream. L'entrée en scène de Marie, sa belle-fille originaire de France va dessiner une ombre sur le parfait tableau qu'avait esquissé Helen pour son fils Alexandru. J'ai beaucoup apprécié la lecture de ce roman, et le personnage d'Helen, un personnage à cheval entre deux cultures et deux générations.

Éditions Gallimard
Prix Goncourt des lycéens 2008

11 juin 2010

Vidéo de Katherine Pancol


Retrouvez toute l'actualité de Katherine Pancol sur son site Internet :

9 juin 2010

Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi

J'écris ce billet avec le cœur lourd... Je viens tout juste de dire au revoir aux personnages de Katherine Pancol : Zoé, Hortense, Gary, Philippe, Joséphine, Shirley, la trompette, Junior, Josiane et bien d'autres encore. Tous aussi merveilleux les uns que les autres. Katherine Pancol n'a pas son pareil pour nous embarquer dans leur vie, nous faire vivre des aventures folles. On se rappelle d'Antoine, l'ex-mari de Joséphine, qui a été dévoré par des crocodiles dans Les yeux jaunes des crocodiles. Des histoires rocambolesques donc, mais surtout des histoires magiques, qui vous mettent du baume au cœur, vous font sourire, ou vous rendent mélancoliques. Une foule de sentiments, de vies, de destins singuliers. 848 pages de délice. Quelle tristesse lorsque j'ai du refermer ce livre. Une belle lecture qui s'achève, c'est un moment particulier. Une envie de se recueillir, de rester dans l'atmosphère du livre, de ne pas en sortir, pas trop vite. Voilà, vous l'avez deviné, je suis une grande fan de Katherine Pancol et de son style unique. Pour le découvrir il suffit de lire les dialogues échangés entre Josiane et son Gros Loup. De l'art je vous dis, de l'art !

8 juin 2010

iBooks sur iPhone 4

L'iPhone 4 va être lancé le 24 juin. Il disposera de la nouvelle bibliothèque en ligne d'Apple, iBooks. I WANT IT SO BAD!

7 juin 2010

Remise du Grand Prix des Lectrices de ELLE 2010

6 juin 2010

Lectrice-jurée pour le ELLE

Je suis fière de vous annoncer que je fais désormais partie des 120 lectrices-jurées du Grand Prix des Lectrices de ELLE 2011 ! Dès le mois de juillet, une merveilleuse aventure va commencer.

30 mai 2010

La vie en sourdine

Avec La vie en sourdine, David Lodge aborde le thème de la vieillesse et principalement celui de la surdité et de l'ennui, le tout avec beaucoup de charme. Desmond, professeur retraité en linguistique, "profite" de sa retraite anticipée et s'enfonce de jour en jour dans un quotidien marqué par la routine et les soucis que peuvent lui causer son père âgé de 89 ans. Une vie en parfaite opposition avec celle de sa femme qui opère une renaissance grâce à sa nouvelle boutique de décoration qui rencontre un franc succès mais aussi grâce à un nouveau régime de vie accompagné de quelques coups de bistouri. Un rythme de vie différent qui ne facilite pas la bonne entente dans leur ménage. Au problème de couple, d'ennui, d'ouïe et de prise en charge de son père vieillissant va bientôt s'ajouter une mystérieuse thésarde. Alex Bloom, inscrite en linguistique pour rédiger une thèse sur la stylistique des lettres de suicidés, va faire appel à notre professeur retraité. Cette irruption dans sa vie va quelque peu la bousculer.
Une histoire originale, des thèmes universels qui feront échos, j'en suis sûr, en chaque lecteur. David Lodge manie à la perfection cette histoire.

Éditions Rivages, collection Rivages Poche, 464 pages, 9,50€

24 mai 2010

Le parfum d'Adam

765 pages de thriller écologique. Un nouveau genre qui ne pouvait que m'attirer. Certains mouvements écologiques font face à une radicalisation d'une partie de leurs membres. Ces militants radicales réclament des actions plus violentes et, pour passer à l'action, quittent l'association mère et entrent dans la clandestinité pour préparer des opérations coups de poing. Ce constat est une réalité, Jean-Christophe Rufin en a fait une fiction qui met en scène un complot mondial organisé par les Nouveaux Prédateurs. Paul et Kerry, de anciens agents secrets, redeviennent pour l'instant d'une mission une équipe de choc, prête à déjouer ce complot planétaire orchestré par des fanatiques de la protection de l'environnement. Ce roman souligne de nombreuses problématiques qui sont plus qu'actuelles : Comment réduire l'impact de six milliards d'être humains sur la planète ? Comment refuser au pays en développement l'accès à des technologies qui ont permis aux pays riches de se développer mais aussi de polluer ? Quel regard porte t-on sur la pauvreté et le tiers-monde ?
Je dois avouer que l'intrigue policière tissée par Rufin manque parfois sérieusement de crédibilité (Oui, oui, Kerry va se cacher dans le coffre de la voiture d'un couple suisse et en ressortir sans aucun problème car c'est connu, les gens ne ferment jamais leur voiture en partant...) mais que mon intérêt a été maintenu tout au long de ma lecture grâce à cet aspect environnemental et philosophique. L'auteur lui-même, dans une postface, reconnaît qu'il a écrit ce roman afin d'informer et de sensibiliser le public français à l'écologie profonde : "Il m'a semblé que la fiction romanesque était sans doute le meilleur moyen de faire découvrir de manière simple la complexité de ce sujet et l'importance capitale des enjeux qui s'y attachent."

Éditions Gallimard, collection Folio, 765 pages, 9,20€

19 mai 2010

L'Échappée belle

Un petit plaisir à croquer, un roman qui se lit vite mais qui se savoure tout de même. Un mariage, la famille qui se réunit, une fratrie qui se retrouve. Le poids du quotidien, la difficulté des rapports humains, tout ça saute parce qu'une fois ensemble Simon, Garance et Lola décident de sa faire la belle, d'échapper à une fête de famille plan-plan, de s'emparer de leur liberté. Ils partent rejoindre Vincent, le quatrième d'une fine équipe, au fin fond de la campagne, profitent de ce moment privilégié, à l'abri des regards, entre-eux. Un instant volé, bien mérité, qui leur permet de repartir le sourire aux lèvres pour Paris. Complicité, rires, les batteries sont rechargées. J'aime toujours autant le style d'Anna Gavalda, un style unique, chargé d'émotions et si authentique. J'ai vraiment passé un délicieux moment avec cette lecture. Je vous le conseille pour vous aussi vous emparer d'un petit moment de liberté, comme ça, au coin d'une terrasse ou dans un TGV.

Pour lire un extrait, cliquez ici.

Éditions Le dilettante, 168 pages, 10€

18 mai 2010

Pages Past


Voici la dernière librairie américaine que j'ai eu le plaisir de découvrir grâce à une passionnée de livres, Maria. Cette librairie se situe à Greensboro, en Caroline du Nord, sur Spring Garden Street. Un temple de livres anciens et d'occasions, à l'abri des regards. Une ambiance hors du temps, des piles de livres, un chat qui se cache dans les cartons à peine vidés des derniers livres reçus. Je dois dire que cette librairie vaut le détour ! Durant cette visite je suis tombée follement amoureuse d'un vieux livre de prononciation destiné aux élèves d'écoles primaires au début des années 1900. Je ne l'ai pas acheté de peur d'excéder le poids autorisé pour mes valises mais c'était sans compter sur la malice et la gentillesse de Maria qui a acheté ce "national standard" à mon insu et me l'a offert lors de ma soirée de départ. Merci Maria et longue vie au bookstore Pages Past !

17 mai 2010

The Carrie diaries

Voilà, ça m'apprendra à acheter des livres de minettes. Je m'étais lancée avec plaisir dans The Carrie diaries, le dernier né de Candace Bushnell. Un roman qui surfe sur le succès délirant qu'a rencontré la série Sex and the City. Hélas pour moi, je ne serai jamais ce qu'il adviendra de la relation entre notre jeune Carrie et son Sebastian puisque on m'a tout simplement volé mon livre ! Je dois dire que c'est une première et que c'est une expérience qui n'est pas des plus agréables. Je suis assez frustrée et je profite donc de ce billet non pas pour parler du bouquin mais pour laisser une trace sur la toile. Mon message s'adresse directement à THE voleuse : Shame on you and F.... you! Voilà, ça fait du bien :)

2 mai 2010

Vite ! Un nouveau Camilla Läckberg !


À l'occasion de la parution du nouveau roman de Camilla Läckberg le 4 mai aux Editions Actes Sud, L'Oiseau de mauvais augure, ELLE a rencontré cette auteur suédoise : article.

27 avr. 2010

The Carrie diaries

Oui, j'ai craqué ! Je viens tout juste de m'acheter The Carrie diaries de Candace Bushnell qui vient de paraître aux Etats-Unis. L'histoire de Carrie avant Sex and the City ! Je ne m'attends évidemment pas à de la grande littérature mais à passer un très bon moment en compagnie de mon héroïne TV favorite !

23 avr. 2010

World Book Day

En cette journée mondiale du livre et du droit d'auteur, je vous souhaite une bonne lecture. Cette journée a été mise en place par l'UNESCO afin de promouvoir, la lecture, l'industrie éditoriale ainsi que la protection du droit d'auteur.

18 avr. 2010

1984

Je continue sur ma lancée des classiques. Cette fois-ci je me suis embarquée dans le livre mondialement connu de George Orwell, 1984. Un livre prophétique, écrit en 1949, qui dépeint une société moderne de façon cauchemardesque. Un scénario catastrophe qui fait encore sensation aujourd'hui. Le concept de "Big Brother is watching you" est issu de ce livre et est à présent communément employé et a pris une autre tournure avec l'arrivée de la télé-réalité. 1984 illustre un monde imaginaire qui fait froid dans le dos. Un classique qui mérite sa place dans votre bibliothèque.

10 avr. 2010

New Orleans


Je reviens tout juste d'un voyage à la Nouvelle Orléans. Un voyage marqué par le jazz live, la cuisine créole et... les livres. À l'auberge de jeunesse Indian House j'ai découvert avec plaisir une petite bibliothèque. Le deal ? Prendre un livre et en déposer un autre. Je suis aussi allée faire un tour à la librairie Faulkner House Books dans le quartier Français. Le prix Nobel de littérature William Faulkner est arrivé dans la ville en 1925 et a loué un appartement dans l'immeuble aujourd'hui occupé par une librairie en son hommage et spécialisée dans la "Southern" littérature. Je n'ai pas pu résister à cette splendide édition d'Emma de Jane Austen publiée par White's Books ainsi qu'à ce petit recueil de poèmes de Keats d'un design fabuleux (toute la collection est d'ailleurs fabuleuse et méritrait une place d'honneur dans ma bibliothèque) publié par Everyman's Library. Pour finir, j'ai capturé une fois à bord du Street Car ce tag sur Canal Street : READ.

7 avr. 2010

On the Road


Sur la Route est le livre connu pour avoir défini une génération, la "beat" génération. Ce roman décrit ces jeunes de l'après-guerre, à la recherche d'une véritable expérience, partant à la découverte des États-Unis en parcourant ses inombrables routes. Une traversée du pays à la recherche de sens, d'une nouvelle perspective. Jack Kerouac a lui même nommé cette génération qu'il définit dans son livre quasi autobiographique. Un succès immédiat, un livre à présent considéré comme un classique incontournable de la littérature américaine.
Durant ma lecture, je me suis laissée porter par le flux des mots comme écoutant le ronronnement d'une voiture sillonant des routes sans fin, au gré des aventures de Sal Paradise et puis d'un seul coup, au détour d'un paragraphe, j'étais frappée par une phrase, simple, évidente mais si belle. Et cette phrase je la relisait, la savourait.
"I was halfway across America, at the dividing line between the East of my youth and the West of my future."
J'ai tout de même abandonner ma lecture, rien ne me retenait aux côtés de Sal et ses copains de route. Mais à mes yeux, le plus important dans ce livre n'est pas ce qu'il raconte mais ce qu'il représente. Il suffit de s'en empreigner, de suivre les personnages pour un bout de route. Jack Kerouac a su cristalliser une nouvelle génération. Ce travail lui a valu une grande renommée et le rôle de porte-parleur de toute une génération.

1 avr. 2010

Grand prix littéraire des lectrices 2010

À l'occasion du Salon du Livre, les jurées du Grand prix littéraire des lectrices 2010 ont eu la chance de rencontrer les auteurs des ouvrages qu'elles ont lu dans le cadre de ce prix.

31 mars 2010

Grand prix littéraire des lectrices

Envoyez votre candidature pour faire partie du jury du Grand prix littéraire des lectrices de ELLE ! Pour cela il vous suffit de remplir consciencieusement un questionnaire élaboré par le magazine féminin.
N'oubliez pas, vous devez retourner votre questionnaire avant le 1er mai. Allez, je croise les doigts pour vous, et pour moi !

30 mars 2010

Book Journal

Ou comment allier tendance et passion...

12 mars 2010

La pluie, avant qu'elle tombe

J'attendais beaucoup de ce livre, dernier roman de Jonathan Coe. Un auteur qui m'avait subjugué avec la lecture de son roman Testament à l'anglaise. Et bien ce fût une déception. J'ai attendu que le livre démarre, page après page, mais je me suis résignée une fois la centième page passée ! Rosamond arrive au terme de sa vie, mais avant de quitter ce monde, elle a une dernière mission à accomplir. Elle a choisit soigneusement 20 photos, 20 photos de famille qui illustrent la vie de plusieurs générations de femmes et qui vont permettre à Rosamond de lever le voile sur les intrigues familiales. Malgré la bonne qualité d'écriture et la bonne idée de départ, je n'ai pas réussi à me plonger dans cette histoire, à la faire mienne. C'est donc avec une grande frustration que j'ai refermé ce roman. J'ai déjà hâte d'en commencer un nouveau pour me plonger cette fois dans une histoire qui sera attirée toute mon attention !
Related Posts with Thumbnails