Le journal d'adolescence de Virginia Woolf, sur la couverture, ça fait rêver. Mais au fil des pages c'est, hélas, soporifique.
Je me suis lancée dans ce livre (offert) avec plein d'espoir : assister à la naissance d'un écrivain.
J'ai adoré la préface, qui finalement, résume bien le journal. Donc si ce livre traîne sur vos étagères je vous conseille d'économiser votre temps de lecture si précieux et de ne vous concentrer que sur cette préface !
Je dois vous avouer que je n'ai pas eu le courage de continuer plus en avant ma lecture, et que je n'ai même pas atteint la moitié du livre, fait très rare !
Je me suis perdue dans l'énumération des multiples membres de la famille, je me suis astreinte à lire le récit de journées semblables et vides d'intérêt.
Virginia s'exprime certes très bien, mais une belle écriture ne suffit pas !
L'un de vous a peut être eu le courage de parvenir à la fin de ce journal et pourra éclairer ma lanterne en me démontrant l'intérêt de ce journal.
En bref, son journal n'est pas incontournable. J'oublie cette mauvaise aventure et je compte bien redorer sa réputation en me plongeant bientôt dans un de ces chefs-d'oeuvre. Car ne l'oublions pas, Virginia Woolf reste l'une des femmes les plus emblématiques de son époque.
Aux Éditions Stock, collection La cosmopolite, 498 pages, 26 €
Aux Éditions Stock, collection La cosmopolite, 498 pages, 26 €
4 commentaires:
Mmh, j'ai adoré deux de ses romans, et ce livre me tentait beaucoup... on verra bien ! J'ai eu une impression semblable en lisant... tiens j'ai oublié le nom... bref les mémoires d'une ancienne danseuse au Moulin Rouge, à la Belle Epoque... toutes les soirées s'écoulaient de la même façon, rien d'intéressant, peu d'anecdotes, sans parler d'un côté moralisateur qui me faisait bien rire venant d'une cocotte... j'aimais bien le côté "monsieur x a été charmant avec moi", puis m.Y, m. Z, et puis de temps en temps "je lui fis comprendre que je n'étais pas de ces femmes qui se laissent approcher de la sorte" ;)
Peut être auras-tu le courage de lire ce journal dans son intégralité !
J'ai pour ma part bien aimé, à part peut-être les récits de ses voyages en Italie, en Grèce, que j'ai trouvé un peu long.
Le danger des journaux intimes, par rapport une œuvre de fiction, c'est que dans la plupart des cas, ils n'étaient pas destinés à la publication. Toute vie comportant des moments plus ou moins monotones, il est fatal qu'étant étranger à cette vie on décroche pour un moment plus ou moins long, surtout quand ils sont publiés en "version intégrale" et que l'on s'attende parfois -mais pas toujours- à tort à des épisodes "croustillants" qui auraient été bannis d'une première édition.
Dans ce cas, pourquoi ne pas sauter des pages ? ;)
L'intérêt ? Le plaisir de la lecture. Chacun trouve son intérêt dans des choses différentes, et je pense que c'est une des choses importantes en littérature. Lire tant que cela nous plait, peut-importe ou même tant mieux si ca "n'apporte rien" dans l'immédiat, on vit à une époque où tout est suffisamment "productiviste", pour ma part, c'est un principe que je refuse d'appliquer à mes lectures. Tout comme de lire quelque chose "parce qu'il faut le lire".
C'est vrai que je pourrais sauter des pages, mais à quel moment recommencer ?
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