Frédéric Beigbeder imagine ce qui a pu se passer dans le restaurant du World Trade Center de la tour Nord durant les deux heures qui ont séparées le crash de l'effondrement des tours.Un livre bouleversant, relatant l'horreur et le drame du 11 septembre 2001.
Un livre irritant, qui sert à Beigbeder de psychanalyse.
Un livre drôle parfois, parce que Beigbeder à beau nous taper sur les nerfs, il nous fait rire aussi . Il n'a peur de rien ni de personne. Il dit ce qu'il pense, il ose, il parle crument et dit tout bas ce que les autres pensent tout haut.
J'apprécie également son honnêteté :
"Je m'accuse de laver mon linge sale en public depuis 1990"
J'ai bien aimer lire ce livre mais je reste quand même déçue que la vie de Beigbeder prenne autant d'importance dans ce livre. Il nous ennui dès qu'il parle de sa jeunesse à NY ou encore de sa rupture avec sa fiancée. Car on n'ouvre pas Windows on the World pour tomber sur une autobiographie mais bien pour le 9-11.
Une bonne lecture pour vos trajets en métro.
Éditions Gallimard, collection Folio, 384 pages, 7€
Un livre irritant, qui sert à Beigbeder de psychanalyse.
Un livre drôle parfois, parce que Beigbeder à beau nous taper sur les nerfs, il nous fait rire aussi . Il n'a peur de rien ni de personne. Il dit ce qu'il pense, il ose, il parle crument et dit tout bas ce que les autres pensent tout haut.
J'apprécie également son honnêteté :
"Je m'accuse de laver mon linge sale en public depuis 1990"
J'ai bien aimer lire ce livre mais je reste quand même déçue que la vie de Beigbeder prenne autant d'importance dans ce livre. Il nous ennui dès qu'il parle de sa jeunesse à NY ou encore de sa rupture avec sa fiancée. Car on n'ouvre pas Windows on the World pour tomber sur une autobiographie mais bien pour le 9-11.
Une bonne lecture pour vos trajets en métro.
Éditions Gallimard, collection Folio, 384 pages, 7€
5 commentaires:
J'ai bien aimé ce livre. Et je pense que le rêve (malsain) de Beigbeder est de s'offrir la chance de pouvoir dire "j'y étais". Il va donc l'imaginer et créer cette opportunité.
Notre égo nous pousse à vouloir appartenir aux choses les plus importantes de notre époques, même si ces choses sont immondes. For the sake of the: "J'y étais".
Ducoup, je comprend sa focalisation sur lui, au fond, ce bouquin c'est sur lui, pas sur le 11 sept. C'est le témoin qui compte plus que l'événement.
Personnellement, après avoir lu 99 Francs, j'ai été bien déçu par Beigbeder. Je voulais acheter Windows on the World mais ça m'a passé l'envie. Et ce ne sont pas ces commentaires qui vont me faire changer d'avis.
Mais dites, si j'aime pas Beigbeder, c'est parce que je suis un gros noob ? ^^
J'en parlais il y a quelque temps... ici:
http://fattorius.over-blog.com/article-28521865.html
L'auteur a quelque chose d'énervant - mais aussi de pertinent, ce qui est rageant et génial à la fois... grmbl!
C'est vrai que la pertinence de la mise en parallèle entre la vie de Beigbeder et les attentats m'échappe. J'ai été déçu par ce roman. Hormis 99 francs (et encore), cet auteur n'a pas écrit grand-chose de vraiment consistant.
@ Alex : c'est exactement ça, on focalise sur les témoins de l'événement
@ PP : Qu'est-ce qu'un noob ??
@ Daniel Fattore : Le roman devient réaliste car comme le dit si bien Alex, Beigbeder replace le 9.11 dans sa réalité
@ Nicolas : Pas consistant mais marquant...
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