Avis aux futurs lecteurs : si vous êtes déprimés en ce moment, passez votre chemin.
Ce roman de Philippe Djian n'est, en effet, pas d'une gaieté folle.
Le narrateur va nous présenter un an de sa vie ou sa descente aux enfers.
Cet écrivain habitant le Pays Basque, la soixantaine, se lève un matin avec un mauvais pressentiment : sa fille ne viendra pas. Une fois à l'aéroport, son intuition se révèle juste : seuls son mari et les jumelles descendent de l'avion. Son gendre va lui confier que sa femme n'a plus donné de nouvelles depuis plusieurs jours. Ce n'est certes pas la première fois, le père et le mari sont rompus aux différentes excentricités et crise d'Alice.
Mais cette fois Alice ne réapparaît pas.
Francis, son père, va se retrouver dans un état d'angoisse et de douleur absolu. Ce drame va faire écho à celui qui avait bouleversé à jamais la vie de sa fille et lui : la mort soudaine de sa femme Johanna et de son aînée Olga.
Francis va alors tout faire pour retrouver sa fille, la seule survivante. Il va engager un détective privée et accepter de répondre aux divers interviews sollicitées par son gendre.
Bientôt, un fait impardonnable va être découvert. Je ne vous en dit pas plus. Mais de cette succession de drames, on ne ressort pas indemnes.
La violence que le sort réserve parfois aux moins chanceux d'entre nous saute au visage, et on ne peut être qu'angoissé face à tant d'événements tragiques.
Editions Gallimard, Collection Blanche, 240 pages, 17,50€
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