Question n°1:
Quel est le nom du réalisateur du film ?
Question n°2 :
Qui a écrit le scénario du film ?
Question n°3 :
Quel est le métier de Rula Jebreal ?
Bonne chance à tous !
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Trois générations de femmes se croisent dans cette histoire, mélange incroyable de trois destinées singulières. Rose Bustamente, Violette, Vera Candida, des prénoms incroyables qui ne peuvent que recéler des vies foisonnantes et des personnalités pleines de caractère. Les trois femmes sont nées à Vatapuna, une petite île sur laquelle le temps n’a que peu d’emprise. Vera Candida sait qu’elle doit partir afin de briser le sort qui semble s’être abattu sur les femmes de sa lignée. À seulement quinze ans, enceinte contre son gré, elle prend son destin en main et s’enfuit de l’île pour rejoindre le continent et démarrer une autre vie.
Ce roman s’inspire directement des contes. De l’amour, de la tristesse, des personnages hauts en couleur, avec de fortes caractéristiques, des traits de caractère marqués et la création d’un monde qui n’existe pas (Vatapuna et la ville de Lahomeria).
J’ai aussi été enchantée par le style de Véronique Ovaldé. Une écriture simple et enchanteresse qui met à jour de multiples émotions sans tout à fait les dévoiler.
Iris vient d’hériter de la maison de sa grand-mère Bertha. Les quelques jours suivant la succession, Iris se ballade dans la maison et ses environs. Pièce par pièce, elle se réapproprie l’histoire de sa famille. De multiples souvenirs refont surfaces. Les voisins des environs vont également l’accompagner dans ce retour vers le passé, lui dévoilant certaines pièces manquantes du puzzle.
Katharina Hagena nous enchante grâce à cet univers emprunt de poésie, de mélancolie et au bon goût de pomme. On se sent bien avec Iris, le temps est comme suspendu.
Le bandeau présent sur le livre va achever de vous convaincre d'acheter cette petite merveille :
« Voici un pur chef-d’œuvre. » Jean-Louis Ezine, Le Nouvel Obs
« Katharina Hagena sait à merveille donner vie au souvenir. » Elvire Emptaz, Elle.
Une par une, ces femmes ont disparu. Peu de personnes s’en sont inquiétées. Leurs compagnes de trottoir bien sûr, quelques amis, de la famille qu’en elles en avaient encore. Difficile de dire si elles sont parties de leur propre chef pour fuir la misère de leur quotidien ou bien si elles ont réellement disparu. En quelques minutes, rayées de la carte. 10, 15, 25, 30, les disparitions s’enchaînent. La polémique enfle mais ne dépasse pas les frontières du quartier. Les policiers ne s’intéressent pas à ces jeunes femmes droguées, certains élus s’en réjouissent. Autant que le quartier se vide de certains de ces occupants.
Wayne, « sa drogue à lui c’était Sarah ». Lorsqu’elle disparaît, il s’en rend compte immédiatement. Il va tout faire pour la retrouver. Mise en disponibilité à son travail, création d’un site Internet pour recenser les disparues, lancer des appels à témoin et informer la population. Grâce à lui et à une poignée d’autres, le serial killer du Downtown Eastside sera écroué.
La reconstitution d’un drame bouleversant, d’une histoire sordide. Ce témoignage révèle non seulement l’horreur des crimes commis mais surtout l’indifférence dans laquelle vive ces femmes que la vie n’a pas épargné. L’assassinat d’une femme blanche, sœur d’un politique, mobilisera 70 policiers. Il faudra attendre que des dizaines et des dizaines de prostituées, pour la plupart d’origine indienne, disparaissent pour qu’un semblant d’enquête soit lancé.
Lu dans le cadre du Grand Prix des Lectrices de ELLE 2011.
Rupture ne se lit pas comme un thriller mais comme le témoin d’une dérive. Celle d’une société marquée par la violence quotidienne, au sein même du système éducatif. Rupture met aussi l’accent sur deux sujets encore peu abordés : le harcèlement moral et physique que peuvent subir certains professeurs ainsi que la violence faite aux femmes dans des postes principalement occupés par des hommes.
Lu dans le cadre du Grand Prix des Lectrices de ELLE 2011.
Dans Les derniers jours de Stefan Zweig, Laurent Seksik nous replonge dans le début des années 40. À cette époque, l’Europe toute entière est rongée par le nazisme et l’antisémitisme. Stefan Zweig a fuit l’Autriche depuis 1936. Il est allé se réfugier en Angleterre. Ici, les juifs ne sont pas persécutés, leurs livres ne sont pas brûlés. Mais bientôt l’Angleterre déclare la guerre à l’Allemagne. Son Visa, obtenu il y a peu, se voit barré d’une mention « ennemi d’État ». La fuite continue. Accompagné de sa deuxième femme, Lotte, il accoste à New-York puis à Pétropolis au Brésil. Dans cette petite ville du Sud de l’Amérique, la vie promet d’être paisible. Et pourtant, Zweig est perdu dans les ténèbres. Lotte tente d’insuffler la vie dans leur nouveau refuge. Son amour éperdu pour l’écrivain et son dévouement total ne suffiront pas à faire sortir son mari de son tombeau. Stefan est hanté par le souvenir de ces amis ayant décidé de quitter ce monde, par les récits d’horreurs venus d’Europe, par les mauvaises nouvelles relayées par la radio et la presse. Être au bout du monde n’y fait rien.
Grâce à cette biographie romancée, l’auteur nous entraîne dans la psychologie de l’un des plus grands romanciers du XXème siècle, ce « chercheur d’âmes » comme en témoigne une fervente lectrice de l’auteur. Une psychologie complexe, qui révèle un grand humaniste. Un humaniste qui ne peut supporter de voir une partie du monde s’enfoncer dans l’horreur et la cruauté. Seksik reconstitue également d’une façon très juste les pensées de la femme de l'auteur ,cette âme en peine qui n’aura cessé de douter et de s’effacer face à la vie emblématique de son mari. Lotte est prête à suivre son mari dans la mort, car elle ne peut concevoir de vivre sans lui. Son amour profond n’aura pas suffit pour chasser l’ombre qui n’a cessé de s’étendre au-dessus de son mari jusqu’à l’engloutir. Une fin bouleversante qui m’a ému aux larmes.
Une fois commencé la lecture, on ne peut plus s’arrêter. Le lecteur est pris à son tour dans la tourmente de la guerre, et dans la tourmente d’une vie de fuite, sans échappatoire. Et l’on se dit qu’à présent, lire les romans de Stefan Zweig, ce n’est pas seulement se délecter d’une histoire de passion et de folie entre deux êtres, c’est aussi faire un pied de nez à l’histoire. Lire un auteur qui fut interdit de publication sous le IIIe Reich et surtout lui rendre hommage.
Lu dans le cadre du Grand Prix des Lectrices de ELLE 2011.
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